Voici comment l’Italie construit des centres pour migrants en Albanie : un nouvel espoir pour les réfugiés

En Albanie, une ancienne base aérienne abandonnée près de Gjadër est en train de connaître un nouveau souffle.

Une nouvelle installation pour les migrants en Albanie #

L’Italie y construit un centre pour migrants qui devrait ouvrir ses portes d’ici le 20 mai.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un accord signé récemment par les premiers ministres italien et albanais, Edi Rama et Giorgia Meloni. L’objectif principal est de réduire le nombre de migrants accueillis en Italie.

Les capacités du centre d’accueil #

Le centre pourra héberger jusqu’à 3 000 personnes secourues en mer par les autorités italiennes. Il accueillera uniquement des hommes adultes provenant de pays considérés comme « sûrs ».

À lire Perte de poids : cet aliment pour diminuer les ballonnements et avoir un ventre plat avant l’été

Les demandes d’asile des migrants y seront examinées et, le cas échéant, leur renvoi dans leur pays d’origine sera organisé. Toutefois, les vols de retour devront partir de l’Italie.

Impact de l’accord en Albanie #

Les opinions sont partagées en Albanie concernant l’impact de cet accord. Certains, comme le député Denis Deliu, estiment qu’il est de leur devoir d’aider l’Italie qui fait face à des défis migratoires majeurs.

D’autres, cependant, craignent les conséquences potentielles de l’ouverture de ce centre sur leur économie locale, notamment sur le tourisme estival.

  • Un coût de 650 millions d’euros pour l’Italie
  • Les premiers migrants attendus fin mai
  • Un impact potentiel sur le tourisme local

Les implications pour l’Italie #

Pour le gouvernement italien, le coût de ce projet s’élève à plus de 650 millions d’euros pour cinq ans. Ce montant comprend la construction et la gestion des centres, la surveillance externe, ainsi que les frais de personnel et de transport.

À lire Picard : cet apéritif vous aide à garder la ligne pendant les vacances

En Italie, cet accord a suscité des critiques de la part des associations humanitaires et de l’opposition, qui estiment qu’il pourrait priver les migrants de leur droit d’asile et de leur liberté personnelle.

Malgré les défis et les controverses, ce projet représente un nouvel espoir pour les migrants en quête d’un refuge sûr. Il est également révélateur des efforts déployés par l’Europe pour trouver des solutions durables à la crise migratoire. Ce nouvel accord albanais-italien pourrait être un pas en avant vers une meilleure gestion de la migration en Europe, tout en respectant les droits fondamentaux des migrants. Il reste à voir comment cet accord sera mis en œuvre et comment il influencera l’avenir de la politique migratoire européenne. De toute évidence, la question migratoire reste un enjeu majeur pour l’Europe, nécessitant des solutions innovantes et respectueuses des droits de l’homme.

Partagez votre avis