Voici les avancées de la politique migratoire européenne : de la controverse à l’espoir

Mercredi dernier, un événement d'une importance cruciale a eu lieu dans le domaine de la politique migratoire européenne.

Un jalon historique dans la politique migratoire européenne #

Des débats intenses ont précédé un vote incertain sur une réforme majeure qui a été le fruit de compromis difficiles.

Le sujet a généré des tensions et des divergences entre les vingt-sept pays membres de l’Union Européenne pendant des années. Cependant, ce vote marque un tournant décisif.

Nouvelles mesures pour contrôler l’immigration #

Ce « Pacte sur la migration et l’asile », comme il est communément appelé, renforce les contrôles aux frontières de l’UE. De plus, il introduit un système de solidarité entre les États membres.

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Au total, dix lois seront soumises au vote du Parlement lors d’une mini-session plénière à Bruxelles. Cependant, l’approbation de certaines d’entre elles n’est pas garantie, ce qui place l’ensemble de la réforme sous une certaine incertitude.

Un pas vers l’avant #

La refonte des règles est basée sur une proposition de la Commission présentée en septembre 2020. Cela a suivi l’échec d’une tentative précédente de réforme à la suite de la crise des réfugiés de 2015-2016.

« Ce pacte ne résoudra pas tout, mais c’est un pas en avant, un pas de géant », a déclaré une eurodéputée française dans l’hémicycle.

Opposition et soutien pour le Pacte sur la migration #

Le Pacte migratoire est largement soutenu par les trois principales familles politiques européennes – le PPE (droite), les socialistes et démocrates (S&D) et Renew Europe. Cependant, il suscite l’opposition de l’extrême droite, des Verts, de la gauche radicale et de certains socialistes.

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« C’est un moment historique. En tant qu’Européens, après huit ans de discussions intensives, nous avons trouvé un compromis entre une protection stricte des frontières contre les passeurs et la mafia, d’une part, et le maintien de nos valeurs, l’asile et la convention de Genève, d’autre part », a déclaré Manfred Weber, président du PPE.

  • La réforme prévoit un « filtrage » obligatoire des migrants arrivant aux frontières de l’UE.
  • Une « procédure à la frontière » est mise en place pour ceux qui sont statistiquement les moins susceptibles d’obtenir l’asile.
  • La règle selon laquelle le premier pays d’entrée dans l’UE d’un migrant est responsable de sa demande d’asile est maintenue avec quelques aménagements.
  • Un système de solidarité obligatoire est organisé pour aider les pays où arrivent de nombreux exilés, comme l’Italie, la Grèce ou l’Espagne.

En ce qui concerne l’avenir de cette réforme, une fois le vote effectué, le pacte devra être formellement approuvé par les États membres. La Commission européenne présentera un plan de mise en œuvre d’ici juin. Cependant, de nombreuses questions restent en suspens, ce qui crée des incertitudes quant au fonctionnement du système. Malgré ces défis, cette réforme marque une étape importante dans l’évolution de la politique migratoire européenne. C’est une occasion d’espoir pour une meilleure gestion de l’immigration en Europe, tout en respectant les droits et les besoins des migrants. De plus, cela pourrait servir d’exemple pour d’autres régions du monde confrontées à des défis similaires en matière d’immigration. Une chose est sûre : ce pacte est un pas en avant vers une meilleure politique migratoire.

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