Introduction au concept des « citoyens souverains » #
C’est l’idée principale sur laquelle repose la mouvance des « citoyens souverains », une théorie erronée mais fascinante qui a trouvé ses adeptes en France.
Il s’agit d’un groupe de personnes qui croient fermement que l’État français n’est pas une entité publique, mais une entreprise privée créée en 1947. Par conséquent, ils estiment qu’ils n’ont pas à se conformer à ses lois ni à payer d’impôts et d’amendes.
Origines et expansion de la mouvance #
La mouvance des « citoyens souverains » n’est pas née en France. Elle a vu le jour aux États-Unis dans les années 1970 avant de s’exporter en France où elle a gagné en notoriété.
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Le cas le plus marquant est celui d’un homme qui a été arrêté début avril pour avoir refusé de se soumettre à un contrôle de gendarmerie, affirmant que les lois françaises ne le concernaient pas. Il sera jugé en octobre pour divers délits, dont le refus de se soumettre aux vérifications du véhicule et du conducteur, et encourt jusqu’à cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende.
La perception de la mouvance par les autorités françaises #
Malgré quelques incidents sérieux, dont l’arrestation de l’homme mentionné précédemment, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) n’a pas classé les « citoyens souverains » comme une secte. Elle a toutefois reçu une vingtaine de signalements ou de demandes d’information concernant ce groupe depuis 2020.
Ces personnes ont des profils variés mais partagent une détestation commune de l’autorité et de l’État. Ils utilisent de manière paradoxale la loi pour contester la loi, selon Sylvain Delouvée, chercheur en psychologie sociale à l’université de Rennes 2.
Les conséquences de cette mouvance #
Bien que cette mouvance puisse sembler étrange et même amusante à certains, elle peut avoir des conséquences sérieuses. Les adeptes de cette mouvance peuvent se mettre eux-mêmes et d’autres en danger en refusant de se conformer aux lois, notamment celles relatives à la sécurité routière.
Un autre exemple frappant est l’enlèvement de Mia, une fillette de huit ans, par un homme qui adhérait à la branche lorraine de « One Nation », un groupe lié à la mouvance des « citoyens souverains ».
- Origine aux États-Unis dans les années 1970.
- Exportation en France avec une augmentation de la popularité.
- Perception par les autorités françaises comme un groupe non sectaire mais potentiellement problématique.
- Possibles conséquences graves pour les adeptes et la société.
Pour finir, il est important de noter que cette mouvance n’est pas isolée, elle s’inscrit dans un phénomène plus large de méfiance envers les institutions et l’autorité. La montée de ces idées pourrait avoir des effets durables sur la façon dont nous percevons et interagissons avec notre gouvernement et nos lois. Il est donc crucial de rester informé et conscient de ces mouvements, même s’ils peuvent sembler marginaux ou absurdes à première vue.
