Un avril incroyablement chaud #
Incroyablement, plusieurs records de chaleur ont été battus.
Le week-end du 6 au 7 avril a vu une masse d’air exceptionnellement chaude remonter jusqu’au nord de la France, propulsée par la dépression Kathleen. Ce phénomène a entraîné des records mensuels de chaleur et de douceur nocturne dans plusieurs stations météorologiques.
Des records de température jamais atteints aussi tôt dans l’année #
La France n’a jamais connu de températures aussi chaudes aussi tôt dans l’année. L’indicateur thermique national a atteint 17,6 °C le samedi 6 avril. La dernière fois qu’un tel seuil de température a été atteint aussi tôt dans l’année remonte au 17 avril 2013.
Le samedi a vu plusieurs records de chaleur battus dans différentes villes. Par exemple, à Saint-Girons en Ariège, le thermomètre a atteint un sommet de 29,6 degrés, battant le précédent record de 29 degrés de 2005.
Des records de chaleur impressionnants dans les Pyrénées-Atlantiques #
À Pau, dans les Pyrénées-Atlantiques, le mercure a grimpé jusqu’à 32 degrés, éclipsant le précédent record de 30,8 degrés. À Orthez, également dans les Pyrénées-Atlantiques, les températures ont atteint 32,7 degrés, surpassant le précédent record de 31,8 degrés de 2005.
La chaleur dans d’autres régions n’a pas atteint des records mensuels, mais a été précoce et sans précédent pour un début d’avril. On note par exemple 29 °C à Strasbourg et 24,4 °C à Paris-Montsouris.
Des températures nocturnes élevées #
Les températures nocturnes ont également été exceptionnellement élevées. Au Touquet, dans le Pas-de-Calais, la température nocturne a atteint 13,6 degrés, battant le précédent record de 13,2 degrés de 1971.
Dans le sud-ouest, la nuit a été encore plus chaude avec 22,5 degrés enregistrés à Biarritz.
Les températures ont continué à être nettement supérieures aux normales de saison le lundi suivant, avec des températures atteignant 30 degrés en Ariège, un seuil habituellement associé à une journée de « forte chaleur ».
- Températures dignes d’un mois de juin ou de juillet
- Records mensuels de chaleur et de douceur nocturne
- L’indicateur thermique national a atteint 17,6 °C le samedi 6 avril
- Records de chaleur battus dans différentes villes
- Des températures nocturnes exceptionnellement élevées
Devant cette vague de chaleur record, on ne peut s’empêcher de s’interroger sur les implications futures. Ces températures printanières suggèrent-elles que nous devrions nous attendre à des canicules plus précoces en France ? Cette question mérite d’être explorée davantage. Toutefois, quelles que soient les réponses, une chose est certaine : le climat change et nous devons tous être prêts à nous adapter à ces nouvelles réalités.
