Voici comment le refus des parcs nationaux américains d’accepter le cash a déclenché une bataille juridique : découvrez les détails

Les billets verts sont devenus obsolètes dans la Vallée de la mort, un célèbre parc national américain situé entre la Californie et le Nevada.

Le passage à la dématérialisation des paiements #

En effet, le service des parcs nationaux américains, qui gère 424 sites naturels et monuments historiques à travers le pays, a décidé de dématérialiser progressivement les paiements depuis quelques années.

Que ce soit dans la vallée de la Mort ou à Rocky Mountain, dans le Colorado, les visiteurs sont désormais tenus d’utiliser une carte de crédit pour accéder à une douzaine de ces sites. Ce changement a suscité la frustration de certains visiteurs attachés au cash, principalement pour des raisons de confidentialité.

L’attaque en justice #

Face à cette situation, trois Américains ont décidé de poursuivre le service des parcs nationaux en justice devant la cour fédérale de Washington. Ils soutiennent que l’institution viole la loi en refusant le paiement en cash sur des sites nationaux, ce qui, selon eux, contrevient à la loi stipulant le cours légal de la monnaie.

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En effet, selon la loi américaine, « les pièces et la monnaie ont cours légal pour toutes les dettes, les charges publiques, les impôts et les taxes ». Cependant, contrairement à la France, il n’y a pas d’obligation pour les entreprises privées, les individus ou les organisations d’accepter le cash, sauf si la loi d’un État l’impose.

Les raisons du refus du cash #

En réponse, le service des parcs nationaux a affirmé que pour 22.000 dollars de recettes en cash dans les parcs de la vallée de la Mort et du Nevada, il lui en coûte 40.000 dollars pour gérer les billets. En abandonnant le cash, le service des parcs nationaux prétend éviter le coût d’une voiture blindée, le temps passé à compter les billets et la gestion administrative de ces transactions.

Il est à noter que les parcs nationaux ont maintenu le paiement en cash pour l’achat d’une carte annuelle qui permet d’accéder à tous les sites. Ils affirment que cette mesure aide à « maximiser les fonds disponibles pour les projets essentiels et les services aux visiteurs ».

Les motivations politiques des plaignants #

Il est intéressant de noter que les motivations des plaignants semblent être politiques. Les trois plaignants, originaires de New York, de Californie et de Georgie, sont financièrement soutenus par la Children’s Health Defense, rapporte le New York Times.

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Cette ONG, fondée par Robert Kennedy Jr., le neveu de JFK, a fait parler d’elle pour avoir attaqué les mesures sanitaires pendant la pandémie de Covid-19. Elle soutient cette action en justice dans le but de s’opposer à l’évolution vers une société sans cash et vers une monnaie numérique de banque centrale.

  • Le passage à la dématérialisation des paiements
  • L’attaque en justice
  • Les raisons du refus du cash
  • Les motivations politiques des plaignants

Dans ce contexte tumultueux, la question du paiement en cash dans les parcs nationaux américains est devenue un enjeu de taille. Alors que certains voient l’évolution vers une société sans cash comme une menace pour la confidentialité et la liberté individuelle, d’autres y voient une opportunité d’optimisation des coûts et de modernisation des services. Il est certain que l’issue de cette bataille juridique sera déterminante pour l’avenir des parcs nationaux américains et pourrait bien avoir des répercussions sur d’autres aspects de la société américaine. Reste à savoir comment la cour fédérale de Washington tranchera dans cette affaire.

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