Voici le besoin criant de la France pour des actions décisives contre la corruption : découvrez les détails

Créé en 1999, le Groupe d'États contre la corruption, plus connu sous l'acronyme Greco, a pour mission d'aider les pays à identifier leurs lacunes en matière de lutte contre la corruption.

La France pointée du doigt par le Greco #

Ce groupe, qui compte parmi ses membres 46 États du Conseil de l’Europe, la Biélorussie, le Kazakhstan et les États-Unis, a récemment mis la France dans le viseur.

Dans son dernier rapport, le Greco a exprimé son inquiétude quant à la situation française, appelant le pays à prendre des « mesures énergiques » pour prévenir la corruption dans le domaine politique.

Un contrôle insuffisant des déclarations de patrimoine #

Un des manquements notables soulignés par le Greco est l’absence de contrôle des déclarations de patrimoine du président de la République. Bien que les candidats à la présidence soient tenus de soumettre une déclaration de patrimoine et d’activités, le Greco déplore que celles-ci ne fassent l’objet d’aucun contrôle systématique lors de leur entrée en fonction.

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Cette situation est d’autant plus préoccupante que le Greco estime que seul deux des 18 recommandations faites dans un précédent rapport ont été traitées de façon satisfaisante par la France. Les seize recommandations restantes ont soit été partiellement mises en œuvre soit pas du tout, ce qui suscite un grand regret de la part du Greco.

La Cour de Justice de la République dans le collimateur #

Le Greco a également critiqué la composition de la Cour de Justice de la République (CJR), qui demeure inchangée malgré ses précédentes recommandations. Le Greco avait proposé que les membres du gouvernement impliqués dans des affaires de corruption soient jugés par une juridiction garantissant une totale indépendance et impartialité.

Or, la CJR, qui compte une majorité de parlementaires, est suspectée de manquer d’indépendance et d’impartialité, une situation qui porte atteinte à la crédibilité de cette institution déjà décriée en France.

Une lettre d’alerte envoyée à la France #

Face à cette situation, le président du Comité statutaire, constitué des représentants au Comité des ministres des États membres du Conseil de l’Europe et du Greco, a décidé d’envoyer une lettre au Représentant permanent de la France auprès du Conseil. Cette lettre est destinée à attirer l’attention sur le non-respect des recommandations pertinentes et sur le besoin urgent de prendre des mesures fortes pour réaliser des progrès notables dans les meilleurs délais.

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  • La France doit prendre des mesures énergiques pour prévenir la corruption.
  • Le Greco déplore l’absence de contrôle des déclarations de patrimoine du président.
  • Seuls deux des 18 recommandations du Greco ont été mises en œuvre de façon satisfaisante par la France.
  • La composition de la CJR est critiquée pour son manque d’indépendance et d’impartialité.

Il est clair que la lutte contre la corruption en France doit être renforcée. Le pays, sous l’œil attentif du Greco, doit montrer sa volonté de prendre des mesures énergiques pour prévenir la corruption dans la sphère politique. L’heure est venue pour la France de faire preuve de transparence, d’indépendance et d’impartialité, pour ainsi restaurer la confiance du public dans ses institutions. C’est un défi de taille, mais c’est aussi une opportunité pour le pays de montrer son engagement en faveur de l’intégrité et de la justice.

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