Le projet de réforme de la fonction publique #
Il a lancé une concertation sur son projet de réforme de la fonction publique, qui vise à moderniser cette institution.
Les syndicats, cependant, ont exprimé leur inquiétude face à ces propositions. Ils craignent notamment l’élargissement des sanctions en cas d’insuffisance professionnelle.
La fin du tabou sur les licenciements #
Le ministre insiste sur le fait qu’un fonctionnaire, bien qu’il soit titulaire de son grade, n’est pas propriétaire de son emploi. Il a déclaré vouloir lever le tabou du licenciement dans la fonction publique.
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Il a affirmé sur France Inter que le statut de la fonction publique n’empêche pas le licenciement d’un employé qui ne fait pas bien son travail. Il a également rappelé qu’aucun licenciement économique n’existe dans la fonction publique.
Le problème du licenciement pour faute professionnelle #
Stanislas Guerini a déploré que le licenciement pour faute professionnelle soit mal appliqué dans la fonction publique. Selon ses propos, il n’y a eu que 13 licenciements pour plus de 2 millions d’agents en 2023.
Il a fait valoir qu’il est démotivant pour une équipe de 100 personnes de constater qu’une personne parmi elles ne fait pas son travail correctement.
Un système de la fonction publique bloqué dans les années 80 #
Stanislas Guerini a également souligné que le système de la fonction publique est resté figé dans les années 80, bien que les agents de la fonction publique soient pleinement dans le XXIe siècle.
Il ne pense pas que la fonction publique soit trop confortable, mais estime que sa réforme permettrait d’offrir plus de mobilité aux agents publics et de permettre un travail plus rémunérateur.
Voici les principaux points de la réforme envisagée par le ministre :
- Lever le tabou du licenciement dans la fonction publique
- Élargir la palette de sanctions en cas d’insuffisance professionnelle
- Offrir plus de mobilité aux agents publics
- Permettre un travail plus rémunérateur
Les réactions syndicales #
Les syndicats, qui n’étaient pas demandeurs de ce projet de loi, ont dénoncé cette réforme comme étant dogmatique. Ils estiment qu’elle ne répond pas aux préoccupations exprimées par les agents publics.
Le deuxième syndicat de fonctionnaires, la FGF-FO, a refusé de participer à la réunion de mardi. Son secrétaire général, Christian Grolier, a dénoncé un ministère qui ne veut pas négocier mais imposer son projet.
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En résumé, la proposition de Stanislas Guerini de lever le tabou du licenciement dans la fonction publique a suscité une vive réaction de la part des syndicats. Le ministre a insisté sur le fait que son but n’est pas de saper la garantie d’emploi, mais de moderniser un système qui, selon lui, est resté bloqué dans les années 80. Il reste à voir comment ces propositions évolueront au cours des discussions et des négociations à venir.
