Une nouvelle stratégie pour l’Église catholique #
Elle a décidé de nommer quatre évêques pour être ses porte-paroles sur cette question délicate.
Cette décision est prise pour répondre aux nombreux événements, en particulier parlementaires, qui vont marquer l’actualité des prochaines semaines et mois. Le but ? Porter une attention particulière à cette question grave et complexe qu’est l’accompagnement des personnes en fin de vie.
Qui sont ces quatre évêques ? #
Pierre-Antoine Bozo, évêque de Limoges, Matthieu Rougé de Nanterre, Emmanuel Gobilliard de Digne, Riez et Sisteron et l’archevêque de Tours, Vincent Jordy sont les quatre porte-paroles désignés.
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Chacun d’entre eux a déjà exprimé publiquement son opinion sur le sujet, faisant preuve d’une vive préoccupation face à la possibilité d’une légalisation du suicide assisté et de l’euthanasie en France.
- Pierre-Antoine Bozo
- Matthieu Rougé
- Emmanuel Gobilliard
- Vincent Jordy
Quel est leur message ? #
Le message de ces évêques est clair : l’attention personnelle et spirituelle peut atténuer la demande d’euthanasie. Selon eux, il existe une peur chez les personnes âgées d’être un fardeau pour leur entourage, qui les pousse à voir l’euthanasie comme une solution.
En donnant à ces personnes une attention personnelle et spirituelle, il est possible de répondre à cette peur et d’atténuer leur demande d’euthanasie.
Les professionnels des soins palliatifs se mobilisent également #
L’Église n’est pas la seule à s’opposer à ce projet de loi. Les professionnels des soins palliatifs estiment qu’il est nécessaire de se concentrer d’abord sur le développement de ces soins, encore insuffisamment disponibles en France.
Leur objectif est de s’assurer que les patients ne demandent pas à mourir par manque de prise en charge adaptée à leurs derniers jours.
Au-delà de cette mobilisation, il est important de souligner que l’Église catholique ne s’oppose pas simplement à un projet de loi. Elle propose une approche différente, centrée sur l’accompagnement spirituel des personnes en fin de vie. En nommant ces quatre évêques, elle se dote d’un porte-parolat dédié à cette question et affirme sa volonté de participer activement au débat public sur cette question.
Il est clair que la question de la fin de vie est complexe et délicate. Elle soulève des enjeux éthiques, sociaux et spirituels importants. En choisissant de nommer ces quatre évêques comme porte-paroles, l’Église catholique montre qu’elle est prête à s’engager pleinement dans ce débat. Elle souhaite apporter une perspective spirituelle à cette question et invite à une réflexion approfondie sur la manière dont notre société accompagne les personnes en fin de vie.
