Voici une nouvelle ère pour la formation des enseignants : découvrez le panorama des écoles normales du XXIe siècle et leurs défis à relever

Le projet de recrutement et de formation des enseignants proposé par Gabriel Attal semble lancé précipitamment et de manière peu claire.

Une vision floue pour la refonte de la formation des enseignants #

C’est du moins l’opinion exprimée par des associations universitaires spécialisées en histoire et géographie. Elles plaident pour un report de sa mise en place afin de laisser plus de place à la concertation.

En effet, ces associations déplorent le manque de clarté et la rapidité avec laquelle est menée cette réforme, qui pourrait selon elles, profiter d’une meilleure préparation et d’une consultation plus large.

Les «écoles normales du XXIe siècle» : un bouleversement en vue #

Le projet des «Ecoles normales du XXIe siècle» porté par Gabriel Attal promet une modification profonde de la formation initiale et du recrutement des professeurs. Les précisions récemment apportées révèlent l’ampleur des changements à venir.

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Des modifications majeures sont attendues à tous les niveaux, de la licence au recrutement, en passant par la création d’un cycle préparatoire aux nouvelles écoles nationales supérieures du professorat (ENSP).

Des changements structuraux au niveau de la licence et du master #

La licence verra la création d’un cycle préparatoire aux nouvelles écoles nationales supérieures du professorat (ENSP). Ce cycle comprendra une licence préparatoire au professorat des écoles (LPPE) pour le concours de recrutement au professorat des écoles (CRPE) et deux modules «enseignement» dans les licences disciplinaires pour le Capes.

Le master, quant à lui, intégrera un «cycle supérieur des ENSP» dédié à la formation professionnelle des lauréats du concours. Les stagiaires fonctionnaires seront rémunérés avec une titularisation anticipée en fin de M2.

Un déplacement du concours de recrutement #

Le concours de recrutement sera désormais placé au second semestre de la L3, alors qu’il avait lieu depuis plus de trente ans à bac +4, et depuis 2021, en fin de M2 (bac +5).

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Ce changement représente un bouleversement majeur dans le parcours des futurs enseignants et soulève de nombreuses questions quant à son impact sur la préparation et la qualité des candidats au concours.

Voici quelques points clés de cette réforme :

  • Création d’un cycle préparatoire aux ENSP au niveau de la licence
  • Intégration d’un «cycle supérieur des ENSP» au niveau du master
  • Déplacement du concours de recrutement au second semestre de la L3
  • Rémunération des stagiaires fonctionnaires avec une titularisation anticipée en fin de M2

Pour conclure, cette réforme, malgré ses aspects positifs, soulève de nombreuses interrogations et inquiétudes. Les associations universitaires d’histoire et de géographie, entre autres, plaident pour un report de sa mise en place afin de permettre une consultation plus large et une préparation plus adéquate. Il est clair que cette initiative marque une nouvelle ère pour la formation des enseignants, et il reste à voir comment elle sera mise en œuvre et quelles seront ses conséquences à long terme pour l’éducation en France.

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