Des entreprises françaises à fort potentiel de croissance #
Ces entreprises ont le potentiel de devenir des entreprises de taille intermédiaire (ETI), un objectif que l’exécutif tient à cœur.
L’étude a été réalisée par le groupe d’audit BDO pour le Mouvement des ETI (METI) et a été présentée à Olivia Grégoire, la ministre en charge des entreprises.
Un focus sur l’exportation et l’innovation #
L’identification de plus de 1 000 entreprises à fort potentiel est une grande victoire pour le METI. Ces entreprises seront un formidable vivier pour le programme ETIncelles qui vise à les accompagner notamment sur l’exportation et l’innovation.
Le programme ETIncelles est un programme d’accompagnement sur mesure lancé en novembre dernier par le président de la République, Emmanuel Macron. Il estime que les ETI sont une chance pour le pays et un véritable levier de croissance.
Comparaison avec l’Allemagne #
À l’heure actuelle, il y a environ 5 600 ETI en France. En comparaison, l’Allemagne en compte plus de 10 000. La France vise à augmenter ce nombre d’un millier d’ici la fin du quinquennat.
Les entreprises identifiées par l’étude réalisent un chiffre d’affaires compris entre 10 et 200 millions d’euros et affichent un taux de croissance moyen de 20% sur la période 2017-2022.
Les secteurs les plus représentés #
Les trois secteurs les plus représentés parmi ces entreprises sont l’industrie manufacturière (275 entreprises), le commerce ou la réparation de véhicules (106 entreprises), et l’information et la communication (155 entreprises).
La majorité de ces entreprises sont situées en Île-de-France (350 entreprises) et en Auvergne-Rhône-Alpes (176 entreprises).
- Industrie manufacturière: 275 entreprises
- Commerce ou réparation de véhicules: 106 entreprises
- Information et communication: 155 entreprises
- Île-de-France: 350 entreprises
- Auvergne-Rhône-Alpes: 176 entreprises
Les entreprises identifiées par l’étude ont une croissance déjà en cours qui pourrait être accélérée en utilisant certaines stratégies, comme le développement des exportations et l’innovation. Cependant, bien que la majorité de ces entreprises soient déjà engagées dans l’exportation, la moitié d’entre elles réalisent moins de 10% de leur chiffre d’affaires à l’export. De plus, elles semblent rester en retrait en matière de dépôts de brevets, avec seulement 18% d’entre elles ayant déposé un brevet entre 2010 et 2023.
Malgré ces défis, ces entreprises ont un potentiel énorme. Elles pourraient bénéficier de diverses mesures publiques, y compris Territoires d’Industrie, France 2030, deux programmes de réindustrialisation, ou le programme ETIncelles. Alors, restons optimistes pour l’avenir de ces entreprises et pour l’avenir économique de la France.
