Voici comment la Bourse de Paris se remet sur pieds avec une hausse de 0,50% : l’impact de l’inflation américaine

Le marché financier parisien a marqué une reprise importante, affichant une hausse de 0,50%.

Une reprise marquante pour la bourse de Paris #

Cette remontée survient après avoir atteint son plus bas niveau depuis près d’un mois.

L’optimisme revient peu à peu sur la place boursière parisienne. La journée décisive est celle de mercredi avec la publication de l’indicateur d’inflation américain attendu en début d’après-midi.

L’indice vedette CAC 40 en progression #

Mardi, l’indice phare de la Bourse de Paris, le CAC 40, a marqué un recul de 0,86%, clôturant à son niveau le plus bas depuis le 11 mars. Mercredi, il a repris du poil de la bête, avançant de 40,01 points pour atteindre 8.089,18 points vers 09H15.

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La période de « blackout » avant la publication des résultats explique en partie cette progression. Durant cette période, les rachats d’actions, qui constituent une part importante des volumes, sont suspendus.

La tendance globale du marché #

La Banque centrale américaine (Fed) est au centre des préoccupations des investisseurs. Ils craignent qu’elle ne retarde le début de son assouplissement de politique monétaire. Ceci a une incidence sur la tendance du marché qui est devenue plus poussive.

Initialement prévue pour mars, puis reportée à juin, la première baisse des taux directeurs pourrait finalement survenir plus tard en raison de la persistance de l’inflation et de la solidité de l’économie américaine.

Focalisation sur le rapport sur l’inflation aux USA #

Le rapport sur les prix à la consommation aux États-Unis pour le mois de mars est crucial. Il permettra aux marchés de se faire une idée plus précise de la situation économique.

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Les économistes anticipent un ralentissement en mars par rapport à février, avec une prévision de 0,3% sur un mois contre 0,4% précédemment. Cependant, ils s’attendent à une accélération sur un an, à 3,4% contre 3,2%.

  • La cible de la Banque centrale américaine est de 2% sur un an.
  • Cette statistique n’a pas encore réussi à descendre sous les 3% atteint dès juin 2023.
  • Si l’inflation devait surprendre à la hausse, comme ce fut le cas pour janvier et février, il serait difficile d’écarter l’idée d’un simple soubresaut temporaire.

La tendance de l’inflation aux États-Unis n’a pas semblé trop inquiéter la Fed jusqu’à présent. Néanmoins, un chiffre plus élevé que prévu pourrait changer la donne. Les analystes de la Deutsche Bank soulignent que si une surprise à la hausse survient, il sera de plus en plus difficile d’expliquer qu’il s’agit d’un simple soubresaut temporaire.

Par ailleurs, les analystes de Jefferies ont commencé à couvrir l’entreprise du CAC 40 Edenred. Ils mettent en avant « de multiples vents contraires » en raison de la pression de la concurrence dans le secteur, des marges déjà à un haut niveau et une capacité d’endettement limitée. L’entreprise est recommandée « sous-pondérer ». Sa valeur reculait de 3,56% à 46,78 euros, soit la plus mauvaise performance de l’indice phare.

En dépit de ces défis, la bourse de Paris a démontré une forte résilience et une capacité à rebondir face à l’adversité. Cette résurgence est un signe positif pour les investisseurs et les acteurs du marché, qui restent attentifs aux indicateurs économiques clés et aux décisions politiques pouvant impacter la tendance du marché. Les prochaines semaines seront donc déterminantes pour confirmer ou infirmer ce rebond.

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