Voici les figures historiques dont les noms ornent les bâtiments du Parlement européen : découvrez leurs histoires inspirantes

Sophie Scholl : une jeune résistante allemande en mémoire #

A seulement 21 ans, cette militante antinazie, membre du groupe de résistance pacifiste Rose blanche, a été arrêtée et guillotinée pour avoir distribué des tracts antinazis.

Elle rejoint ainsi une liste de figures européennes historiques qui ont laissé leurs empreintes sur les bâtiments du Parlement communautaire.

Louise Weiss : une journaliste et femme politique alsacienne au cœur de Strasbourg #

Le bâtiment principal de Strasbourg, hôte de l’hémicycle du Parlement européen, porte le nom de Louise Weiss. Née au sein d’une riche famille alsacienne, cette femme politique et journaliste était une fervente militante pour le droit de vote des femmes. Elle a également fondé l’association Les Femmes nouvelles.

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Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle a participé à la Résistance et a aidé à sauver des enfants juifs de la déportation. Après la guerre, elle a fondé l’Institut des sciences de la paix à Strasbourg, et prononcé un discours historique lors de la première session du nouveau Parlement à Strasbourg en 1979.

Pierre Pflimlin : un parcours politique du gouvernement de Vichy à Bruxelles #

Le bâtiment strasbourgeois « IPE 3 » porte le nom de Pierre Pflimlin, un autre homme politique alsacien. Pflimlin a commencé sa carrière politique à l’extrême droite, avant d’occuper différents postes dans le gouvernement pétainiste de Vichy pendant l’Occupation.

Après la Libération, il a changé de cap, inspiré par la vision de Robert Schuman, et s’est engagé dans la construction européenne. Il a occupé des postes importants tels que député, ministre de l’agriculture, du commerce ou encore des finances et président du conseil des ministres. Il a également été président du Parlement européen de 1984 à 1987.

Paul-Henri Spaak : un des pères fondateurs de l’Union #

Le bâtiment de l’hémicycle à Bruxelles, siège secondaire du Parlement européen, a été nommé en l’honneur de Paul-Henri Spaak. Cet homme politique belge, co-fondateur de l’Union, a été ministre des affaires étrangères puis premier ministre de la Belgique.

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Pendant la Seconde Guerre mondiale, il s’est exilé à Londres où il a travaillé sur les bases d’une union douanière entre la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg, qui est devenue le Benelux. Il a également occupé le poste de secrétaire général de l’Otan de 1957 à 1961.

Willy Brandt et son « Ostpolitik » #

Le bâtiment Willy-Brandt à Bruxelles, accueille le « Parlementarium », l’espace dédié à l’accueil du public. Willy Brandt, né en Allemagne du Nord en 1913, a été chancelier de la République fédérale d’Allemagne (RFA) de 1969 à 1974.

Il est surtout connu pour sa doctrine de l’« Ostpolitik », qui visait à normaliser les relations avec les pays du bloc de l’Est soviétique et les autres pays d’Europe de l’Est pour assurer une paix durable. Cette politique lui a valu le prix Nobel de la paix en 1971.

• Justus Lipsius, philosophe et penseur humaniste du XVIIe siècle, donne son nom au siège principal du Conseil de l’Union européenne et du secrétariat général du Conseil.
• Simone Veil, contributrice majeure de la défense des droits des femmes, donne son nom à l’Agora centrale à Bruxelles. Elle a été la première présidente du Parlement européen élu au suffrage universel direct, en 1979.

Pour finir, chaque nom gravé sur ces bâtiments rappelle l’importance de l’engagement et du courage pour le progrès et l’évolution de l’Europe. Ces figures emblématiques sont autant de repères dans notre histoire commune, des sources d’inspiration pour construire une Europe de demain encore plus unie et solidaire. Elles sont le symbole de nos valeurs européennes, de notre diversité et de notre unité. Chaque fois que nous passons devant ces édifices, nous devrions nous rappeler de leur dévouement et de leur contribution à la construction de l’Europe telle que nous la connaissons aujourd’hui.

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