Biden critique la gestion par Netanyahu des frappes sur Gaza : Qu’est-ce qui pourrait changer ?

Les tensions se sont intensifiées dans la bande de Gaza, avec des frappes aériennes israéliennes malgré les efforts de médiation pour parvenir à une trêve.

Le conflit israélo-palestinien : une situation complexe #

Les critiques du président américain Joe Biden à l’égard de la gestion de ce territoire par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se multiplient.

Six mois après le déclenchement de la guerre suite à une attaque du mouvement islamiste Hamas contre Israël, les opérations militaires se poursuivent dans la bande de Gaza, selon des témoins locaux.

Les efforts de médiation pour une trêve #

Les médiateurs – comprenant le Qatar, l’Egypte, et les Etats-Unis – ont proposé un plan en trois étapes pour mettre fin aux hostilités. Ce plan comprend une trêve de six semaines, la libération d’otages et l’entrée quotidienne de camions d’aide alimentaire.

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Cependant, le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a déclaré qu’Israël « n’a répondu à aucune » de ses demandes. Les commentaires du mouvement islamiste ont été jugés « pas très encourageants » par la Maison Blanche.

La position de Biden sur le conflit #

Le président américain Joe Biden a exprimé sa désapprobation de la gestion du conflit par Netanyahu. « Je pense que ce qu’il fait est une erreur. Je ne suis pas d’accord avec son approche », a déclaré Biden, en ajoutant qu’il souhaiterait voir un cessez-le-feu et l’accès total à la nourriture et aux médicaments pour les Gazaouis pendant les six à huit prochaines semaines.

Malgré les critiques internationales, Netanyahu reste déterminé à lancer une offensive terrestre à Rafah, présentée comme le dernier grand bastion du Hamas.

La situation humanitaire à Gaza #

Les conséquences humanitaires du conflit sont dévastatrices. La ville de Rafah, frontalière avec l’Egypte, abrite environ un million et demi de personnes, en majorité des déplacés. Les craintes d’une aggravation du bilan humain sont donc bien réelles en cas d’offensive terrestre sur place.

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La guerre a causé des dégâts considérables. Un Palestinien de retour dans sa ville détruite a témoigné : « Nous sommes revenus 100 ans en arrière. Comme vous pouvez le constater, il n’y a ni refuge, ni vêtements, ni approvisionnement en eau, ni routes, et les gens essaient de gérer la situation. »

  • Le conflit a fait 33.360 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.
  • 129 otages restent détenus à Gaza dont 34 sont morts, d’après des responsables israéliens.
  • Plus de 250 personnes ont été enlevées le 7 octobre.

Face à l’escalade du conflit, la pression internationale sur Israël pour laisser passer davantage d’aide dans le territoire menacé de famine selon l’ONU, s’accroit. Israël a toutefois affirmé que 468 camions étaient entrés mardi dans la bande de Gaza, le nombre le plus élevé en une journée depuis le début de la guerre.

La gestion de cette crise humanitaire continue d’être un sujet de discorde, avec le gouvernement israélien qui doit se justifier mercredi devant la Cour suprême sur sa politique en matière d’aide humanitaire à Gaza.

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