Une loi ancienne remise en vigueur #
Cette loi, qui date de plus d’un siècle, interdit l’avortement dès la conception sauf si la vie de la mère est en danger.
Le viol et l’inceste ne sont pas considérés comme des exceptions. La procureure générale de l’Arizona, Kris Mayes, a cependant déclaré qu’elle n’engagerait aucune poursuite à ce sujet pour le moment.
Des implications électorales importantes #
La décision a été prise quelques mois avant les élections présidentielles aux États-Unis, ce qui signifie qu’elle pourrait avoir des implications électorales importantes. Les procureurs sont élus aux États-Unis, donc la situation pourrait changer selon les résultats des élections.
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En 2020, Joe Biden a remporté l’Arizona face à Donald Trump avec seulement 10 000 voix d’avance. Cette décision pourrait donc influencer le résultat des prochaines élections.
La position de Donald Trump #
Donald Trump a déclaré qu’il laisserait les États américains légiférer sur l’avortement s’il revenait à la Maison Blanche. « Les États décideront par vote ou par une loi, ou peut-être les deux. Quelle que soit leur décision, elle doit avoir force de loi », a-t-il déclaré.
L’avortement a été un sujet de débat parmi les conservateurs depuis plusieurs décennies. Cependant, l’annulation du droit fédéral à l’IVG s’est avérée impopulaire auprès du grand public américain dans plusieurs scrutins récents.
La réaction de Joe Biden #
Le président Joe Biden a rapidement critiqué la loi, la qualifiant de « cruelle ». Il rappelle l’importance du droit à l’IVG et les dangers que peut représenter une telle interdiction pour la santé et les droits des femmes.
Ce débat soulève des questions cruciales sur les droits des femmes et la séparation des pouvoirs entre le gouvernement fédéral et les États.
Voici quelques points clés à retenir de cette décision :
- La loi de 1864 interdisant presque tous les avortements a été validée par la Cour suprême d’Arizona.
- La loi pourrait avoir des implications électorales importantes à l’approche des élections présidentielles.
- Donald Trump a déclaré qu’il laisserait les États américains légiférer sur l’avortement s’il revenait à la Maison Blanche.
- Joe Biden a critiqué la loi, la qualifiant de « cruelle ».
