Retour en force d’une baisse dans le marché boursier #
Cette baisse s’est produite en dépit d’un rebond observé la veille, mais qui s’est effacé alors que deux événements clés se profilent à l’horizon.
Ces deux événements incluent la publication d’un indice de l’inflation aux États-Unis attendue mercredi, et une réunion importante de la Banque centrale européenne (BCE) prévue jeudi.
Le CAC 40 en régression #
L’indice phare CAC 40 a également subi une régression mardi dernier, perdant 70,13 points. Il s’est clôturé à 8.049,17 points, marquant son plus bas niveau de clôture depuis le 11 mars. La veille, il avait connu une hausse de 0,72%.
La cote parisienne a eu une performance hebdomadaire assez décevante la semaine passée, avec une perte de 1,76%. Cette tendance à la baisse s’est intensifiée après l’ouverture des marchés américains, qui ont également plongé dans le négatif.
Les facteurs de la nervosité du marché #
Plusieurs facteurs contribuent à la nervosité du marché. Nathalie Benatia, macroéconomiste de BNP Paribas AM, a souligné que les questions sur la possibilité d’une baisse des taux par la banque centrale américaine (la Fed) en juin ont provoqué une certaine inquiétude dans les marchés, tant pour les actions que les obligations.
Les nombreux signaux de solidité de l’économie américaine pourraient inciter la Fed à patienter avant de commencer à réduire ses taux directeurs. D’autant plus que depuis le début de l’année, l’inflation américaine se montre plus tenace que prévu.
- Publication de l’indice de l’inflation aux États-Unis mercredi
- Réunion de la Banque centrale européenne jeudi
La situation dans la zone euro #
La situation dans la zone euro diffère légèrement. Selon Mme Benatia, « il est difficile de ne pas justifier une baisse de taux en juin ». Cependant, si la banque centrale américaine est amenée à repousser de manière significative sa première baisse de taux, cela pourrait influencer l’institution de Francfort.
Concernant la réunion de la BCE jeudi, les investisseurs n’attendent pas grand-chose de l’institution monétaire européenne. La prudence des investisseurs est visible, préférant éviter les entreprises qui ont beaucoup progressé cette année.
Le cas particulier de Thales et Atos #
Thales, une entreprise spécialisée dans la défense et l’aéronautique, a vu son action chuter de 4,89% à 154,60 euros. Cela est survenu après la publication de deux notes d’analystes indiquant que le secteur de la défense en Europe a atteint des niveaux de valorisation élevés et pourrait avoir atteint un plafond.
Le groupe informatique français Atos est également dans une situation délicate. Lourdement endetté, le groupe est à la recherche de 1,2 milliard d’euros et prévoit de convertir en actions près de la moitié de sa dette.
